Une histoire de lentilles et d’eau salée
Mais pas que.
J’ai commencé la plongée sous-marine il y a une vingtaine d’années mais cela ne fait que quelques années, cinq ou six tout au plus, que j’ai pris l’habitude de toujours emmener avec moi un appareil photo que je protège de l’eau et de la pression en l’enfermant dans un boitier étanche et solide que l’on appelle un caisson.
J’ai débuté la photo sous-marine avec un petit caisson Canon, spécialement conçu pour mon compact de l’époque, un Ixus 70 pour ne pas le nommer. Un appareil de milieu de gamme très correct et proposant un mode sous-marin honnête. J’ai néanmoins très vite été bloqué par l’absence de lumière. J’ai acheté une lampe mais je me suis trompé en l’achetant et avec son faisceau étroit je n’ai jamais vraiment pu éclairer correctement mes scènes sous-marines. Je me suis fait offrir un très chouette phare mais il n’est pas adapté à la photo.
Les images que j’ai ramenées avec cet appareil sont tout juste correctes et ce dernier a très vite montré ses limites. Lors de ma 100e plongée, je l’ai emmené pour la première fois un petit peu au-delà de 40 mètres et il n’a pas du tout aimé cela. Là, c’est le caisson qui à montré ses limites. Les petits caissons Canon sont de bonnes entrées de gamme mais ils ne sont pas prévus pour la plongée profonde.
Ouvrons donc une large parenthèse car il se trouve que moi non plus je ne suis pas prévu pour cela. Les grandes profondeurs ne m’ont jamais vraiment attiré et continuent à me faire un peu peur. Au-delà de 45 mètres, on entre dans un autre monde. (suite…)